Depuis le début de notre voyage les îles galapagos étaient clairement sur notre bucket list. Cependant, la vie et les hébergements y coûtent (très) cher. C’est pourquoi, afin de rentabiliser notre temps ici et pour s’immerger dans le quotidien des galapaguenos, nous avons cherché à travailler dans un projet en tant que volontaires. Après la jungle au Costa Rica (voir notre article) et les singes à Puyo (voir notre article) nous voici prêts à attaquer notre troisième volontariat autour de la protection de la faune dans le cadre du projet : Galapagos Horse Friends.
Galapagos horse friends c’est quoi ?
Galapagos horse friends est un projet qui a vu le jour il y a quelques années, lorsque Claudia Moreno, une allemande d’une cinquantaine d’années, s’est rendue sur ces îles à la réputation de « paradis pour les animaux ». Lors de son séjour, Claudia s’est rendue compte que si les animaux endémiques de l’île (tortues terrestres, iguanes marins, poissons en tout genre…) sont fortement protégés, ce n’est pas le cas des animaux qui, comme les chevaux, ont été introduits par l’homme aux Galapagos dans le but d’être exploités. A l’image de tout le continent sud-américain, les animaux domestiques ne sont que trop peu respectés par les locaux. On ne compte plus le nombre de chiens ou chats errants que nous avons pu croiser lors de notre voyage.
Pour les chevaux la situation est encore pire. Contrairement aux chiens qui ont été amenés pour le plaisir de leur propriétaire, les chevaux qui se trouvent sur les îles des Galapagos, ne sont là que pour être utilisés comme bêtes de trait. Une fois qu’ils vieillissent, ou pire, s’ils se blessent, leurs propriétaires n’hésitent pas à les abandonner le long de la route. C’est suite à ce genre de comportements lâches que Claudia a décidé de créer un refuge pour sauver ces animaux qui ont été exploités par l’homme et leur offrir la seconde vie qu’ils méritent.
Un sanctuaire pour animaux
Cette ancienne opticienne a donc décidé de s’installer aux Galapagos et d’acheter un terrain pour y vivre et surtout pour que sa horde de seize chevaux s’y épanouisse librement. Tous les chevaux qu’elle a recueillis ne sont pas amenés à être montés par l’homme. Ils vivent librement dans une grande prairie comme ils le feraient à l’état naturel. Cependant certains de ces chevaux peuvent participer à des activités avec les humains comme des sessions de thérapie équestre ou encore de yoga au milieu des champs. Mais si ces chevaux sont libres, à quoi servons-nous ?
Le travail que vous pourrez réaliser auprès de Claudia n’est pas vraiment un travail au sens propre. Elle vous demandera de vous balader au milieu du troupeau, de « connecter » avec eux. On parle de connection car dans certains cas vous devrez vous approcher des chevaux pour les nettoyer ou encore vous occuper de leurs sabots (si vous le souhaitez) et vu que ces chevaux sont libres dans une prairie de 16 hectars il vous faudra créer une véritable relation de confiance avec eux pour pouvoir les approcher. Malgré tout, ne paniquez pas, ces animaux ayant étés habitués au contact humain, il n’est pas rare qu’ils viennent d’eux-mêmes vous dire bonjour.
Pour moi qui pensais déjà bien connaître les chevaux, les côtoyer dans ce contexte-là a bouleversé tout ce que je pensais savoir à leur sujet. Voir un cheval sauvage s’approcher de vous tout doucement, puis vous renifler avant de vous laisser le caresser est véritablement une expérience unique.
Un volontariat où votre aide est vraiment utile
Concernant vos horaires, Claudia est très flexible. Vous devrez normalement travailler 5 demies journées par semaine en échange du toit. Cependant, si vous souhaitez travailler deux journées complètes et avoir deux journées de libres par la suite, cela ne posera aucun problème. Si une bonne partie de votre temps sera passée autour des chevaux, Claudia a aussi besoin d’énormément d’aide pour tout ce qui entoure son projet. A l’heure d’aujourd’hui les fins de mois sont dures pour cette si belle personne qui dévoue sa vie à améliorer celle des animaux . Elle subvient seule aux besoins des 16 chevaux et des 12 chiens qu’elle a recueillis (vous pourrez aussi passer du temps avec ses chiens si vous le souhaitez, notamment en les baladant au milieu des tortues terrestres sauvages). Elle se bat chaque jour pour devenir officiellement une fondation et obtenir les subventions qui permettront à son projet de persister. Ainsi, toute aide administrative, marketing, réseaux sociaux que vous pourrez lui apporter sera grandement appréciée. Si vous ne disposez pas de suffisamment de temps pour l’aider vous pouvez toujours vous rendre sur son site et découvrir son projet et qui sait, parrainez un cheval en couvrant une partie de ses frais quotidiens.
Pour plus d’informations n’hésitez pas à vous rendre sur son site ou simplement à nous écrire sur instagram afin que nous vous mettions en contact avec elle :
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