C’est dans le cadre d’un volontariat de deux semaines que nous avons pu nous immerger dans la réserve de Pacuare sur la côte Caraïbes du Costa Rica.
Pourquoi du volontariat au Costa Rica ?
Le Costa Rica est un pays magnifique, mais très cher. C’est pourquoi faire du volontariat nous est apparu comme une occasion rêvée de profiter de la nature de ce pays sans se ruiner. Concernant la localisation, la côte Caraïbes est réputée pour ses réserves naturelles au milieu des lagunes. Cependant pour vraiment profiter de ces endroits préservés, et très reculés, il est recommandé de dormir sur place. Faire du volontariat semblait donc être la meilleure option pour s’immerger dans la jungle costaricienne.
Quel type d’activités avons-nous pratiquées ?
La réserve de Pacuare est principalement connue pour abriter l’une des plages les plus prisées des tortues en quête d’un endroit où pondre leurs œufs. Durant la saison de la ponte des œufs, de mars à septembre, tout le staff de la réserve est concentré sur la récolte et la préservation des œufs de ces dernières. Malheureusement nous étions au Costa Rica lors des mois de décembre et de janvier. Cependant cela nous a permis de nous concentrer sur le reste de la faune et de la flore qui font de Pacuare un endroit véritablement magique.
Concernant nos activités en rapport direct avec la faune, nous avions pour mission principale d’observer et d’analyser le comportement des troupes de singes de la réserve (capucins, hurleurs, araignées). Pour se faire, nous nous baladions dans la jungle (ou parfois juste devant notre chambre) en quête de différents groupes de singes. Une fois que nous en trouvions nous avions différentes feuilles à remplir pour rassembler un maximum d’informations à leurs sujets (heure, lieu, nombre, sexe, activités, signes distinctifs). Autant dire qu’on a du mal à qualifier ce genre d’activités de « travail ».
Au-delà des singes nous avions aussi pour mission d’en apprendre plus sur les autres habitants de la réserve comme les oiseaux, les mammifères ou encore les crocodiles. Pour y parvenir nous sommes allés au fond de la jungle pour déposer des caméras trap. Ces appareils photos discrets se déclenchent dès qu’il y a du passage devant eux. Cette activité a été très gratifiante car lors relevé des vidéos dix jours plus tard nous avons eu la chance d’apercevoir certains oiseaux rares, des crocodiles et surtout deux jaguars dont un bébé !
Nous avons aussi passé beaucoup de temps sur le bateau à sillonner la lagune avec différents touristes. Certains visiteurs de la réserve ne parlant pas espagnol, nous avons servi de traducteurs au guide de la réserve lors de tours exploratoires de la lagune. Ces virées furent particulièrement enrichissantes car elles nous ont permis d’apprendre énormément de choses sur toute la faune et la flore de la lagune (à tel point que lors de notre dernier tour le guide n’a quasiment rien eu à rajouter à nos propos !).
Mais toutes les activités ne sont pas aussi épanouissantes que ces dernières. Nous avons par exemple dû créer des sentiers dans la jungle à coups de machette ou encore sortir les poubelles de la réserve. Ce genre de tâche qui paraît simple prend une toute autre dimension lorsqu’on est dans une réserve située au milieu de nul part et reliée au continent par la seule voie maritime… Malgré tout, même les activités les plus ingrates deviennent appréciables lorsqu’elles sont réalisées dans un cadre si paradisiaque.
Quel bilan de ce volontariat ?
Le bilan est très positif ! Nous avons passé deux semaines au milieu d’un endroit magnifique entouré par les animaux sauvages. Nous repartons de Pacuare en ayant appris énormément de choses sur la faune et la flore de la côte caraïbes. Mais c’est aussi humainement que nous sommes partis riches de Pacuare. En vivant pendant deux semaines dans la réserve nous avons eu le temps de découvrir l’ensemble du staff. Ces gens sont de véritables passionnés de la nature et ne demandent qu’une chose: Partager leur passion avec des étrangers.
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